De salida de un seminario en Heidelberg sobre Latinoamérica, y hacia otro evento sobre derecho constitucional en Oxford, decido hacer el trayecto en tren, y me detengo en París por los pocos días que dura la transición de un lugar al otro. Aquí no me queda más que asumir la condición de flâneur, que hizo conocida Charles Baudelaire primero, a través de la poesía, y luego Walter Benjamín en sus trabajos académicos. En ellos, Baudelaire tomó la figura presentada por Baudelaire, y terminó convirtiéndola en emblema de la cultura urbana. De todo esto nos hablaba (...) Horacio González, en alguno de los tantos cursos que tomé con él en la Carrera de Sociología. El último fue un seminario, algo deforme, sobre "máscaras," que se inauguró con "Flores del Mal," y con González leyendo de este poema de Baudelaire.
À une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
— Charles Baudelaire
3 comentarios:
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Chau, qué capo Baudelaire!!!
la garota de ipanema francesa
Garota de Ipanema + "spleen" baudelairiano....
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